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29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 19:17

Livre lu dans le cadre de la Masse Critique organisée par Babelio

Incipit

 

Synopsis

Le 6 mars 1980, l'Académie française accueillit en son sein Marguerite Yourcenar. Ce fut un événement, comme l'atteste la présence de l'épouse de Valery Giscard d'Estaing dont même le fils aurait pu venir s'il n avait eu un tournoi de polo. On se précipita. On se bouscula au premier rang. Certains se provoquèrent en duel. D'autres apportèrent des macarons.
C'est que, pendant plus de trois siècles, l'Institut créé par Richelieu n'avait admis aucune femme. Ce n'était pas mauvaise volonté ou bas conservatisme de la part des immortels. C'est juste qu'ils n'y avaient jamais songé. Comment donc aurait-on pu vouloir changer la donne, alors qu'elle n'avait changé ? On avait eu la magnanimité d'intégrer des noms féminins dans le dictionnaire, c'était déjà bien assez.
Et puis les académiciens avaient mieux à faire. Ils avaient à inventer le français et, du même coup, la France.

 

Mon avis

L'ancien régime ne parle pas uniquement que l'accueil de Yourcenar au sein de son institution, mais parle également de la création de l'Académie, je ne savais pas qu'elle avait été créée par Richelieu, je savais par contre que Yourcenar fut la première femme à y entrer.

 

Malgré quelques moments où je trouvais que l'auteur n'était pas vraiment dans le ton, il a réussi à m'apprendre beaucoup de choses sur un court laps de temps (l'ouvrage ne faisant pas plus de 100 pages, mais aurais-je apprécié un livre théorique faisant plus de 500 pages sur le sujet? Bonne question).

 

Cette maison d'édition qui semble nouvelle, permet de (re)découvrir des première fois et j'ai pu voir que certaines premières fois me faisaient de l'oeil, j'irais très certainement les découvrir dès qu'ils sortiront.

 

Note: 8/10

 

 

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 07:56

Livre lu dans le cadre du Challenge ABC 2016 (7/26)

Folio

408 pages

 

Synopsis

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. 

BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. 

Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.

 

Mon avis

J'avais déjà essayé ce roman, il y a un peu plus de dix ans, mais ça ne passait pas, je n'allais pas plus loin que les premières pages. J'ai donc retenté le coup après avoir eu d'autres romans d'anticipation, d'autres dystopies plus "YA" et après c'était donc logique que je tente le coup une seconde fois vers ce classique, et cette fois-ci la sauce a pris.

 

Ce roman est une véritable claque car malgré son titre "1984", on pourrait très bien l'appeler autrement, retirer l'année, ne pas mettre d'année car à un moment, j'ai lu un passage en retirant des morceaux où l'on parlait des dates et le pire c'est que ça fonctionnait! Ce roman pourrait très bien parler du futur.

 

Certains problèmes sont toujours d'actualité que ça soit dans un pays ou dans un autre, plus je le lisais et plus j'imaginais certains problème qu'on vit en ce moment et j'imaginais bien les politiciens dirent "Non, ce n'est pas vrai, c'est un tel qui a imaginé tout cela" ... Oh ... je crois que certains ont déjà sortis ce genre d'argument, non?

 

Même si il y a des passages que j'ai trouvé lourd et long, je trouve que c'est un roman qu'on devrait lire au moins une fois dans sa vie avant que tout devienne un réalité.

 

Note: 8/10

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 10:18

Livre lu dans la cadre du Challenge ABC 2016 (6/26) et dans la cadre d'une Lecture Commune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

To kill a mockingbird

Le Livre de Poche

447 pages

 

Synopsis

Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort.

 

Mon avis

Ce roman fait partie des romans dont j'entends énormément parler dans les séries US que je regarde et ma curiosité a été renforcée, je me devais de lire ce roman mais les résumés que j'avais pu trouver n'était franchement pas très folichon. J'avais peur de m'ennuyer, de ne pas me sentir concernée par cette histoire qui se passe aux USA que tout aurait un sentiment de patriotisme qui ne me convenait pas.

 

Et puis, j'ai décidé que je devais faire face à mes questionnements pour enfin avoir les réponses que j'attendais. Après tout, bon nombre de livres dits cultes m'ont vraiment déçue mais d'autres ont été une véritable révélation. Ce livre fait partie de la seconde catégorie même si ce n'était pas gagné. En effet, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire pendant les deux premiers chapitres mais c'est aussi peut-être dû au fait que j'étais extrêmement fatiguée lors de leur lecture. Quoiqu'il en soit après ces 2 chapitres, je n'arrivais plus à lâcher le roman, je me suis prise d'amitié pour Scout mais aussi pour Dill (un peu moins Jem). Les descriptions des lieux et du temps étaient sublimes assez pour que je réussisse à bien imaginer comme l'auteur le voulait tout en me laissant mes propres idées sur certains détails.

 

Le contexte de l'histoire est aussi très prenant, on se retrouve dans un moment historique où la guerre de Sécession est finie tout en laissant de fameuses traces et on est pas encore à certaines lois. On remarque parfaitement bien cela dans le fait de l'éducation qu'offre Atticus et à la façon dont Scout voit le monde qui est aussi différente de la façon dont Jem l'aperçoit.

 

Ce roman est vraiment intemporel et peut être lu à n'importe quel moment surtout du point de vue que si on connait un tant sois peu l'histoire américaine, il est parfaitement compréhensible pour ne pas ignorer certains faits et pourquoi cela se passe de cette manière.

 

Note: 9.5/10

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 07:16

Uglies, book 4: Extras

Pocket Jeunesse

432 pages

 

Synopsis

Pour faire face aux pénuries de matières premières, une nouvelle hiérarchie se met en place dans les Villes : le rang facial. Désormais, il faut être célèbre pour obtenir des avantages !

Grâce à Tally, les humains ont retrouvé leur liberté de penser, les villes connaissent un nouvel essor et les découvertes technologiques fleurissent. Parallèlement, les ressources commencent à manquer et une nouvelle hiérarchie se met en place : le rang facial. Désormais, il faut être célèbre pour obtenir des avantages. Le meilleur moyen d’y parvenir consiste à « claquer » un ragot croustillant sur son site personnel. Aya Fuse, une Ugly de quinze ans, décide donc de filmer les Rusées, des filles délurées qui cherchent bizarrement à rester anonymes. Au cours de son reportage sauvage, Aya fait une découverte tellement inquiétante qu’une fois « claquées », ses images la propulsent non seulement au rang de vedette mais provoquent en plus une véritable crise…

 

Mon avis

Ce roman répond à une question que je me pose fréquemment: Que se passe-t-il dans le reste du monde par rapport aux dystopies se déroulant aux USA? La réponse est souvent très simple, on n'en sait relativement rien, la plupart du temps, le reste du monde n'a pas l'air d'exister, ce que je trouve le plus souvent relativement triste, combien de fois ai-je rêvé de découvrir qu'un roman young adult américain prenne en considération le reste du monde au moins pour un chapitre, ça serait tellement bien.

 

Avec ce 4e tome dans la trilogie (oui, oui, même l'auteur le qualifie de 4e livre dans une trilogie!), on se trouve dans un autre pays quoique non pas dans un autre pays mais sur un autre continent! Autrement dit, j'ai enfin une réponse à la plus grande question que je me suis posée face à ce genre de roman.

Nous découvrons une jeune demoiselle de 15 ans appelée Aya qui vit au Japon ou plutôt le Japon post-Tally, malgré tout ce que Tally a eu l'occasion de faire pour retirer le Prettytime rien n'y fait un nouveau mode de fonctionnement est entré en vigueur au Japon: le rang facial ou plus tu es célèbre plus tu as des avantages (bizarrement, même à l'heure actuelle ça se passe comme ça, non?)

 

Bizarrement, je n'ai pas vraiment aimé le personnage de Aya qui n'a pas vraiment l'air d'évoluer durant le livre, mais franchement quand on aperçoit la différence entre Aya et Tally c'est encore pire, Aya est vraiment un gentil petit moineau à côté de l'effroyable Tally, mais que dire des Inhumains?

Je trouve dommage d'entamer ce genre de découverte pour un 4e tome qui ne sera qu'un "one shoot" pour l'histoire d'Aya, j'ai parfois eu l'impression que l'auteur ne savait pas trop comment finir ce roman, qu'il se perdait lui-même dans ses explications.

 

Malgré tout, j'ai apprécié ce roman où par moment, je ne pouvais me détacher du livre, mais bien sûr, j'ai eu des moments où ce livre m'ennuyait plus que tout.

 

Note: 9/10

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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 09:30

Albin Michel

183 pages

 

Synopsis

« Je suis né deux fois, une fois à Lyon en 1960, une fois dans le Sahara en 1989. » Une nuit peut changer une vie. À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard. Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg. Mais il va se perdre dans les immenses étendues du Hoggar pendant une trentaine d’heures, sans rien à boire ou à manger, ignorant où il est et si on le retrouvera. Cette nuit-là, sous les étoiles si proches, alors qu’il s’attend à frissonner d’angoisse, une force immense fond sur lui, le rassure, l’éclaire et le conseille. Cette nuit de feu – ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique – va le changer à jamais. Qu’est-il arrivé ? Qu’a-t-il entendu ? Que faire d’une irruption aussi brutale et surprenante quand on est un philosophe formé à l’agnosticisme ?Dans ce livre où l’aventure se double d’un immense voyage intérieur, Éric-Emmanuel Schmitt nous dévoile pour la première fois son intimité spirituelle et sentimentale, montrant comment sa vie entière, d’homme autant que d’écrivain, découle de cet instant miraculeux.

 

Mon avis

J'ai toujours apprécié le travail d'Eric Emmanuel Schmitt, il fait partie de ces auteurs que je pourrais acheter les livres en fermant les yeux. Après tout, il a réussi à faire quelque chose d'extraordinaire: embellir ma ville dans un de ses livres. Mais ici, on ne parle pas de la ville, on est sur un roman autobiographique, plus exactement une parcelle de vie, il n'est pas facile de réussir à faire une critique sur un roman autobiographique (enfin, je parle pour moi, il y a peut-être des gens qui réussissent cela mieux que moi).

 

La nuit  de feu parle d'une période de la vie d'EE qui a modifié sa vision du monde, sa vision d'un point de vue de l'homme, mais je pense qu'il y a aussi le philosophe qui a changé. Grâce à un voyage dans le désert, il était parti avec certaines convictions, en étant athée et il est revenu avec une croyance. J'admire ce fait, il n'y a pas à dire, mais comme dirait une de mes catéchèses "c'est qu'au départ, il avait déjà des doutes et avait en lui une partie de croyance", bizarrement, j'ai très envie de lui parler, parler de ce qu'il a vécu, de ce qu'il vit encore à l'heure actuelle.

 

J'ai apprécié ce récit, car je trouve qu'il fait relativement écho à ce que j'ai vécu et ce que je vis. J'aurais aimé en savoir un peu plus notamment sur l'après désert quand il est revenu en France, comment ses proches ont vécu cela.

 

Je dois avouer qu'au départ, je me suis demandée quand allait arriver cette fameuse nuit de feu qui fait le titre du roman, je me demandais où il voulait m'emmener, mais très vite, j'ai compris pourquoi il n'a pas voulu commencer par la nuit, il devait montrer le cheminement face à cela.

 

J'ai l'impression d'avoir voyagé, d'avoir appris avec lui, mais j'ai encore tellement de questions suite à ce livre. Mais après tout, c'est peut-être ce qu'il cherchait, qu'on se pose les bonnes questions.

 

Note 9/10 (même si je trouve cela inutile de noter un roman autobiographique)

 

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 08:58

Livre lu dans le cadre du Challenge ABC 2016 (5/26)

Dead and Gone

J'ai Lu

351 pages

 

Synopsis

Dans ce 9e opus, Sookie doit faire face au meurtre horrible d'une Panthère-garou, aux questions indiscrètes du FBI après l'explosion à la Convention des vampires et se retrouve prise pour cible par différentes factions Faes. La vie n'est décidément pas de tout repos à Bon Temps!

 

Mon avis

J'ai pu lire certains avis qui parlaient du fait que c'était un de mes meilleurs avec le tome 4. Je me souviens très bien avoir dévoré le tome 4, mais celui-ci, je l'ai trouvé un peu "vieillot" par certains aspects, et également, un peu plus "américain" notamment quand elle donnait des exemples de chanteuses ou de chansons qui n'ont fait aucun succès par ici (voire très peu). Bien sûr, Sookie est toujours un peu (beaucoup?) frivole "Allons bronzer inconsciemment alors que maintenant tout le monde sait que je traine aussi bien avec des vampires, mais également des cess" car oui dans ce tome, il y a une Grande Révélation bis mais elle fait quand même l'effet d'un pétard mouillé pour nous lecteurs, on peut pas dire qu'on ne l'a pas vue arriver et les gens sont parfois bêtes, si les vampires existent, pourquoi ne pas penser que les autres créatures mythiques puissent exister?

 

Mise à part quelques détails, on peut dire que cette fois-ci, tout ne tourne pas vraiment autour des vampires, malgré ce titre, on voit enfin un peu plus le côté pas très agréables des faés, mais aussi on en apprend un peu plus sur les liens familiaux de Sookie.

Par contre, je ne me rappelais plus que Jason était une aussi grande tête à claques ou bien est-ce le fait que celui-ci soit devenu une panthère garou? En tout cas, si sa soeur avait envie de lui foutre une vraie raclée, je ne pourrais qu'applaudir!

 

Je vais dire que je trouve ce tome-ci en demi-teinte, j'ai aimé certains de ses aspects (le point de vue des gens qui commencent à s'agrandir sur une différente société), mais je n'ai pas apprécié certains de ses côtés (des lenteurs, des points de vue que je ne comprenais pas, Sookie qui reste toujours la même).

 

J'espère qu'après ce qui lui est arrivé à la fin de ce tome, son personnage en ressortira grandit et arrêtera de faire des commentaires ou des actions qui ne cadre pas avec ce qu'elle vit.

 

Note: 7/10

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 12:50

Livre lu dans le cadre du Challenge ABC 2016 (4/26)

Divergent, book 3: Allegiant

Nathan

491 pages

 

Synopsis

Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

 

Mon avis

Je dois dire que j'ai attendu pour le lire, j'avais ma propre théorie sur la fin de cette trilogie (qui était "Tori me secoua pour me réveiller et me dit: "Tris tu fais partie des Audacieux, bravo", tout ce que j'avais vu, n'était une simulation"). Faut avouer que ma théorie avait de la gueule, mais que comme toutes théories, il faut voir la réalité: je ne suis pas l'auteure de Divergente.

 

Ce 3e tome fut une lecture relativement captivante, chaque chapitre avait son lot de révélations aussi bien du côté de Tobias que de Tris, car oui, pour ce 3e tome, nous avons droit à la façon de penser de Tobias (qu'il est aussi possible d'avoir dans le 4e tome). Ce qui peut donner ... non ce qui donne un certain plus à ce tome, même si je ne comprenais pas pourquoi l'auteure n'avait pas fait ça dès le départ.

 

J'avais lu différentes chroniques qui disaient "Il y a un avant et un après la lecture de ce 3e tome" ... Je le confirme ... Si j'avais été déçue de la fin d'Hunger Games, je ne suis pas du tout déçue de cette fin, même si je la trouve vite fait. Je m'explique sans tourner dans le spoiler: j'ai dû relire 3 fois pour voir si j'avais bien compris ce que j'avais lu. Tout se passe quasiment en très peu de phrases, heureusement que la suite permet de confirmer ce que j'ai lu.

 

Franchement, cette fin de trilogie est une belle fin, j'espère que l'auteure va faire d'autres livres (autre que Divergente) car franchement, elle le mérite amplement. Maintenant, je serais curieuse de voir si le film va suivre le même déroulement, car je trouvais déjà que le 2e film ne suivait déjà plus trop le livre.

 

Note: 10/10

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 08:33

Livre lu dans le cadre du Challenge ABC 2016 (3/26)

Uglies, book 3: Specials

Pocket (Jeunesse)

391 pages

 

Synopsis

La jeune Tally, seize ans, est enfin devenue une Specials. Mais dans ce nouveau monde glacial et sans humanité, l'absence de Zane se fait cruelle. Doit-elle donc écouter sa petite voix qui lui fait regretter ou remplir sa mission ?

 

Mon avis

En lisant les premières pages, j'avais une drôle d'impression, j'avais cette impression de ne plus me rappeler de la fin du second tome. Tally-wa avait énormément changé (en même temps, c'est une Special, logique) mais où était passé la fille qui était parfois gentille et prévenante qui aimait se battre pour ses amis?

 

On sent bien qu'on se retrouve dans une dystopie, mais n'empêche que je retrouve des éléments parfois un peu gros, je me perdais par moment (je pense que c'est notamment dû au fait que je lisais un tome par an et que j'ai parfois perdu certains éléments qui pouvaient être des éléments-clés). Mais parmi les moments où j'étais perdue, je découvrais de nouveaux éléments et je trouve dommage que nous avons dû attendre le 3e tome pour apercevoir une nouvelle ville avec d'autres règles, mais aussi de comprendre plus ou moins où se situait la ville (ou plutôt le continent) de Tally et consorts.

 

J'aurais aimé que les autres villes soient plus développées, mieux amenées, notamment en apprendre plus sur l'opération, les différentes modes et concepts de beauté dans les villes, etc.

 

J'ai surtout l'impression qu'après la fin de ce tome (et de la trilogie Tally), j'ai plein de questions mais peu de réponses, et pour ça, c'est un point négatif.

 

Malgré tout, je trouve que dans l'ensemble, c'est une bonne trilogie (oui, je sais qu'il y a 4 tomes, mais le 4e n'a plus rien à voir avec Tally) et maintenant, je pense la relire complètement pour comprendre ce que j'ai peut-être manqué.

 

Note: 7,5/10

 

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 09:20

The Mist of Avalon: The High Queen

Le Livre de Poche

352 pages

 

Synopsis

La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles: Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, soeur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au coeur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.

 

Mon avis

J'ai mis plus de temps à rentrer dans l'histoire de ce second tome où s'entrecroise le christianisme (ainsi que le fanatisme de Guenièvre) et le culte de la Déesse. On sent que l'histoire et la légende du roi Arthur se met également en marche par le fait des représentantes féminines de l'histoire.

 

Cependant, mise à part Morgane, je ne retrouve pas beaucoup de femmes à fort caractère. Morgause a certes un certain caractère, mais hélas, je ne vois pas la différence entre le Bien et le Mal tandis que Morgane y arrive (quand il lui arrive de faire quelque chose et que cela se passe mal, elle se pose sans cesse des questions). Niniane est, je pense, un personnage relativement sous exploité, heureusement qu'il y avait une page reprenant les personnages principaux, car j'aurais eu du mal à me réorienter sur cette personne. Nimue aurait pu être un personnage intéressant, tant par sa jeunesse que par le fait qu'elle semblait douce et avoir un peu le caractère de Morgane (même si elle semblait un peu plus douce qu'elle).

 

Ce second tome est aussi le tome où Morgane se met à la recherche de son identité, est-elle seulement qu'une prêtresse? Une reine? La soeur du roi ou également son amante? Sa place est-elle parmi les gens d'Avalon ou bien à Camelot à surveiller et à aider la reine?

 

Bien sûr, les années défilent, un peu trop vite à mon gout. Parfois, je me perdais, mais heureusement, parfois les descriptions pouvaient aider (parfois, non).

 

Je suis contente d'avoir relu ce livre, j'ai pu me faire une autre vision où j'ai remarqué que l'auteur ne tire pas sur le christianisme mais plus sur les personnes qui prêchaient. 

 

Note: 8/10

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 17:16

Le Livre de Poche

230 pages

 

Synopsis

"Tous maudits, jusqu'à la septième génération !" : telle est la funeste malédiction que le chef des templiers, depuis les flammes du bûcher, lance au visage de Philippe le Bel, roi de France. Nous sommes en 1314 et la prophétie va se réaliser : pendant plus d'un demi-siècle, les rois se succèdent sur le trône de France, mais n'y restent jamais bien longtemps. D'intrigues de palais en morts subites, de révolutions dynastiques en guerres meurtrières, c'est la valse des rois maudits...

 

Mon avis

Dans ce second tome, Louis X dit le Hutin est le roi de France, il n'est pas le roi dont rêve les français, mais il n'est pas non plus le personnage le plus royal qu'on puisse rêver dans ce roman. Il n'est même pas un personnage principal favori.

Aussi bien, j'avais apprécié le premier tome que j'ai eu une sorte d'essoufflement dans celui-ci. Non, je pense que je ne m'exprime pas très bien pour l'instant.

 

L'histoire est bien, très bien même, j'adore le côté historique, j'aime bien les différentes intrigues qui arrivent petit à petit, mais je n'aime pas le personnage ni le caractère du Hutin, qui ne pense pas vraiment à la France, plus à son bien être et va tout faire avec l'aide de son oncle (qui lui aussi est aussi un vrai salaud) parvenir à ses fins.

 

Bien sûr, je comprends que Louis veut absolument se démarquer de son père, mais là, je pense qu'il a été un peu fort. Je ne vais pas refaire l'histoire, elle a déjà été écrite et je suppose qu'il a été très vivement critiquée.

 

Les seules parties que j'ai vraiment appréciée même si il fait partie des personnages qu'on pourrait qualifier de tertiaires (jusqu'à maintenant), c'est Guccio. Je pense que son histoire sera très intéressante et je suis sûre sera très triste.

 

Note: 7/10

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