Livre lu dans le cadre de la Masse Critique organisée par Babelio
Incipit
Synopsis
Le 6 mars 1980, l'Académie française accueillit en son sein Marguerite Yourcenar. Ce fut un événement, comme l'atteste la présence de l'épouse de Valery Giscard d'Estaing dont même le fils aurait pu venir s'il n avait eu un tournoi de polo. On se précipita. On se bouscula au premier rang. Certains se provoquèrent en duel. D'autres apportèrent des macarons.
C'est que, pendant plus de trois siècles, l'Institut créé par Richelieu n'avait admis aucune femme. Ce n'était pas mauvaise volonté ou bas conservatisme de la part des immortels. C'est juste qu'ils n'y avaient jamais songé. Comment donc aurait-on pu vouloir changer la donne, alors qu'elle n'avait changé ? On avait eu la magnanimité d'intégrer des noms féminins dans le dictionnaire, c'était déjà bien assez.
Et puis les académiciens avaient mieux à faire. Ils avaient à inventer le français et, du même coup, la France.
Mon avis
L'ancien régime ne parle pas uniquement que l'accueil de Yourcenar au sein de son institution, mais parle également de la création de l'Académie, je ne savais pas qu'elle avait été créée par Richelieu, je savais par contre que Yourcenar fut la première femme à y entrer.
Malgré quelques moments où je trouvais que l'auteur n'était pas vraiment dans le ton, il a réussi à m'apprendre beaucoup de choses sur un court laps de temps (l'ouvrage ne faisant pas plus de 100 pages, mais aurais-je apprécié un livre théorique faisant plus de 500 pages sur le sujet? Bonne question).
Cette maison d'édition qui semble nouvelle, permet de (re)découvrir des première fois et j'ai pu voir que certaines premières fois me faisaient de l'oeil, j'irais très certainement les découvrir dès qu'ils sortiront.
Note: 8/10