Titre VO : Sarah's Key
Edition : Le livre de poche
415 pages ( avec photo du film + interview de l'auteur et du scénariste )
Synopsis :
Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est
chargée de couvrir la commémoration du Vél d'Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s'attache en particulier au destin de Sarah et
mène l'enquête jusqu'au bout, au péril de ce qu'elle a de plus cher.
Paris 16 juillet 1942. A l'aube la police française fait
irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l'enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle
fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là...
Mon avis :
Comment ne pas pleurer en lisant ce livre ? A chaque chapitre, je ne pouvais me retenir dès les premiers mots de pleurer.
Même si ce livre est fictif dans ses personnages, il doit être réel pour des personnes mais il est également réel pour son histoire et il est notamment réel dans le fait que certaines personnes ont décidé d'occulter ce passage de l'histoire, les rafles, l'Holocauste pour certains (oui, ils existent ce genre de personnes).
Ce genre d'histoire, j'aime ça non pas dans un plaisir malsain mais plutot dans un soucis de questionnement, de pourquoi et de comment.
Dès le début, on comprends où se situe l'action en 1942 et en 2002 d'ailleurs les 2 sont facilement reconnaissables avec l'italique pour 1942 et 2002. En lisant, l'histoire de Sarah en 1942, on est avec elle, on a peur avec elle, on déteste ces policiers et on pleure à la découverte de Michel même si j'ai cru jusqu'à un moment que Michel aurait pu être découvert et que c'était en fait Edouard le beau-père de Julia, oui, j'ai mis un peu d'espoir dans ce livre.
Je trouve ça remarquable également que l'auteur a fait tellement de recherches car même si je connaissais l'Histoire, je n'en connaissais en fait qu'un bout, je ne savais pas pour le Vél d'Hiv jusqu'à un moment où on en a parlé dans les actualités de 2012, je m'en rappelle même pas pour 2002.
J'ai égalemet eu beaucoup de mal avec les gens qui ont décidé d'oublier leur histoire, car c'est leur histoire, elle est ancrée dans la tête des gens, ce qui s'est passé durant la guerre, les camps, etc. fait ce que nous sommes aujourd'hui et on ne peut l'oublier.
Je ne pense pas que je vais regarder le film ou alors je dois être sur d'avoir un film plutot comique ou pour lequel il ne faut pas réfléchir juste après.
Note : 10/10 (toutefois si vous lisez le même que livre qui fait 415 pages attention à ne pas être curieux et regarder les images du film vous risquez d'être spoiler )