Livre lu dans le cadre d'une lecture commune et du challenge ABC 2013 (17/26)

Titre VO : Uglies, book 1

Edition : Pocket Jeunesse

448 pages

Synopsis :

Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?

Mon avis :

Au départ, j'étais pas à l'aise avec ce roman, surtout par rapport à son titre et également par rapport au résumé, la chirurgie esthétique pour être dans un critère de beauté que le monde a décidé. Je ne voyais pas trop où cela allait mener et sans compter que j'ai déjà lu les résumés des autres livres, je me suis légèrement (beaucoup ?) spoilée mais ça ne fait rien.

J'aime bien la dystopie qu'offre la littérature young adult (je n'aime pas trop dire que c'est de la littérature jeunesse car je pense qu'on est un peu au delà de la jeunesse) car la façon dont les auteurs écrivent font que je dévore le livre et c'est ce qui est arrivé avec ce livre, je l'ai dévoré, j'aurais eu le courage de lire toute une nuit, je l'aurais fait car dès que j'ai commencé, je n'ai pas pu le lacher.

Je dois dire que ce qui a fait qu'au départ, je n'étais pas sur de vouloir lire ce livre m'a bien fait réfléchir au concept de beauté que certains magazines nous inflige et comme dirait une grande philosophe "I'm beautiful in my way ... I was born this way" car oui durant TOUTE la lecture, j'ai pensé à la chanson de Lady Gaga, ça peut paraitre complètement fou mais chacun ressent un livre de différentes façons et moi je l'ai ressenti de cette manière en entendant à chaque fois la chanson.

Je n'aimais pas trop le personnage de Tally au départ car elle a 16 ans mais elle a tellement été éduquée dans cette façon de voir les choses "Tu es laide dans quelques temps tu seras belle" mais au fil de l'histoire, elle apprends ce qu'est la vraie beauté et c'est ça qui me donne envie de continuer la saga car je veux en apprendre plus sur les Uglies, les Pretties et même si ils font peur sur les Specials.

Et même si le début est relativement lent, je l'ai savouré. J'espère juste que ce roman pourrait tomber un jour dans de bonnes mains pour qu'ils comprennent la valeur de leur beauté à eux.

Note : 9/10

Manga lu dans le cadre du challenge ABC 2013 (15/26)

Edition : Delcourt

190 pages

Synopsis :

La première est rêveuse, rigolote et sensible, mais « cœur d´artichaut », un brin capricieuse et loin d´être indépendante. La seconde est plus mature, déterminée, un peu mystérieuse mais peut être d´une froideur qui glace le dos. Toutes deux s´appellent « Nana », ont un attrait pour l´art et ont vécu en province. Toutes deux vont connaître l´Amour et décider de partir pour Tokyo.

Mon avis :

J'ai quitté les deux Nana alors que le concert de Trapnest avait commencé, en ne me demandant pas si Ren avait vu sa Nana dans le public, ça ne servait à rien car je le savais puisque jusqu'ici l'anime est fidèle au manga, à vrai dire je ne sais même pas quand les deux vont dans des directions opposées car je n'ai jamais voulu le savoir car le manga de Nana ne mérite même pas d'avoi de trop gros spoiler.

Mais car oui il y a un mais, j'ai remarqué une chose dans le manga c'est au moment où Trapnest est dans les coulisses et où Ren va s'enfermer, il y a Takumi qui lui dit une phrase qui me fait un peu tiquer et j'ai un peu peur de mon imagination et de faire un gros stéréotype de Rockeur = drogué, on verra si j'ai raison.

Je n'aime pas le couple Hachi et Takumi, je trouve qu'ils ne vont pas ensemble et surtout qu'il profite de la situation avec elle car c'est une fan et surtout qu'Hachi ne sait quasiment jamais dire non et vit dans son monde, en fait, j'adore Hachi mais j'ai envie de lui dire "réveille-toi, poulette !"

Bon, j'ai appris qu'il n'y aura pas de fin à Nana car l'auteur a décidé d'arrêter car elle est malade, j'aimerais bien que quelqu'un reprenne quand même le manga histoire que quand j'arriverais aux derniers tomes de ne pas rester sur ma faim ou alors j'écrirais une fanfiction, tant pis !

Note : 10/10

Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2013 (14/26)

Edition : Le Livre de Poche

506 pages

Synopsis :

Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, l'" Autrichienne " Marie-Antoinette est la reine la plus méconnue de l'histoire de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion cède à la vérité. 
S'appuyant sur les archives de l'Empire autrichien et sur la correspondance du comte Axel de Fersen, qu'il fut le premier à pouvoir consulter intégralement, Stefan Zweig retrace avec sensibilité et rigueur l'évolution de la jeune princesse, trop tôt appelée au trône, que la faiblesse et l'impuissance temporaire de Louis XVI vont précipiter dans un tourbillon de distractions et de fêtes. 

Dans ce contexte, la sombre affaire du collier, habilement exploitée par ses nombreux ennemis à la cour de France, va inexorablement éloigner Marie-Antoinette de son peuple. 

Mon avis :

Que vais-je pouvoir dire sur une biographie ? J'ai trouvé le style de l'auteur très intéressant, je trouvais que la manière d'écrire changeait par rapport au biographie que j'ai pu lire ou du moins que j'ai tentée de lire car elle avait un aspect trop scolaire. Ici, l'auteur est un écrivain et j'ai pu vraiment apprécié ce que j'ai lu.

J'ai appris des choses que je ne savais pas ou qui ont été enjolivées par des historiens ou par des scénarites ou par des romans. J'ai découvert un roi légèrement plat qui donne envie de le secouer pour qu'il réagisse, une Marie-Antoinette devenue reine un peu trop tard.

Je ne connaissais pas le fond de son procès et j'ai été choquée d'apprendre ce qui avait fait ça. Je comprends tout à fait que son fils était jeune mais que des personnes adultes réussissent à croire la totalité de ses mensonges me laissent pantois, heureusement, les femmes n'y croyaient pas mais ça n'a pas empêché la fatalité d'arriver.

Pour une biographie, j'ai trouvé que c'était prenant, je la recommanderais chaudement !

Note : 9/10 (car j'ai mis du temps à démarrer)

N'ayant pas participé le mois passé au challenge pour cause de vacances (d'ailleurs, les Châteaux de la Loire, c'est intense !)

Je me remets donc en selle pour ce mois avec mon spécial PAL !

Voici donc ce que le Chapelier a choisi pour moi en ce mois d'aout :

J'en suis très contente car j'avais adoré le premier tome et j'espère que le 2ème sera aussi palpitant.

Manga lu dans le cadre d'une Masse Critique sur Babelio, merci à eux et à la maison d'édition Tonkam.

Titre VO : Mairunovich, book 1

Editions : Tonkam

203 pages

Synopsis :

Mairu n’est pas coquette, ne se maquille pas, et porte des grosses lunettes. Devenue le souffre douleur de toute l’école, le garçon le plus populaire lui fait remarquer que c’est sa résignation qui la conduit où elle est. Sa meilleure amie va alors s’occuper d’elle pour faire de Mairu une bombe ! De retour au lycée, et devant l’attitude de ceux qui la raillait jadis, elle décide de se venger...

Mon avis : 

Quand j’ai voulu lire ce manga, j’étais un peu intriguée par le titre car j’ai tout d’abord cru que ça racontait l’histoire d’une personne russe et je trouvais ça très bizarre et très intéressant qu’un manga parle d’une personne russe ou vivant en Russie mais bon parfois un titre induit une personne en erreur mais ne veut pas pour autant dire que le manga est mauvais.

Le résumé, quant à lui, était très intéressant même si ça me faisait penser un peu à un film que j’avais vu il y a des années, je ne sais pas si vous connaissez, c’était le film « Elle est trop bien » outre le fait que le personnage principal est dit « moche » et du jour au lendemain est changée pour devenir une fille canon, je pense que là s’arrête la comparaison.

Mairu est une fille qui n’a pas de succès ni auprès de son école ni auprès de sa famille (ou plutôt de son frère) mais elle a quand même une amie et je devrais dire que c’est là où cela devient intéressant car je pense que je n’ai jamais vu ça dans aucun manga et je trouve que vraiment ça change et ça fait du bien, je parle bien sur de l’amie qui est en réalité un transgenre et c’est ce qui fait un grand changement dans les mangas.

A un moment, j’ai cru qu’elle voudrait se venger et que le manga allait tourner autour de cela mais même si j’ai cette impression où il y a une part de vengeance, elle ne fait pas partie de l’intrigue en elle-même, bien entendu, cela reste une part d’impression où Mairu découvre ce qu’est le monde en tant que jolie fille et que tout compte fait même en étant plus belle, les filles ne se serrent pas plus les coudes et que la vengeance est ce qui reste.

J’espère juste que dans les prochains tomes, Mairu va continuer à affronter les pestes et les cons tout en restant elle-même car c’est ce qui fait le manga, elle reste qui elle est au fond.

Note : 9;5/10