Livre lu dans le cadre de la Masse Critique organisée par Babelio
Plaisir de Lire
242 pages
Synopsis
Catherine, jeune historienne vivant à Paris, ne connaît pas le passé de ses parents et reproche à sa mère Jeanne son silence à ce sujet. Quand son oncle maternel meurt, Catherine part en Belgique vider sa maison. La ville de Gand, la maison de l’oncle, l’ouvrent à l’univers de la jeunesse de Jeanne.
Cette histoire de famille à deux voix, celles de deux femmes – mère et fille –, nous fait vivre l’amour interdit de Jeanne et d’un prêtre dans la Belgique de l’après-guerre.
Tout en remontant le cours du passé de sa mère, Catherine rencontre elle aussi l’amour. Le présent de Catherine se construit au fil des rencontres et des découvertes entre Gand, Paris et la Provence, dans un récit familial intimiste qui traverse les époques. Catherine parviendra-t-elle à trouver ses racines?
Mon avis
Au départ, j'étais pas très rassurée par cette lecture, je pensais tomber dans un roman rempli de psychologie/psychanalyse, plein de choses que je ne supporte pas vraiment. Au contraire, on suit l'histoire de deux personnes : une mère et sa fille à deux périodes distinctes, dans deux villes distinctes jusqu'à ce qu'un événement arrive et que la fille commence à se poser des questions sur la vie de sa maman, de son père.
Quand on en parle comme ça, cela ne paie pas vraiment de mine, comme je l'ai dit, j'ai eu peur. Dans cette histoire, il y a une alternance entre le "je" de Jeanne et un style plus impersonnel pour Catherine, ce qui n'est pas pour me déplaire, tout comme le changement de style d'écriture qui passe de l'italique au normal pour différencier les deux personnages.
Bizarrement, en lisant cette histoire, je n'avais pas cette impression que c'était une histoire imaginée, mais une histoire de famille racontée par l'auteure et c'est ce que j'ai aimé. Cette histoire m'a tenu en haleine, je n'arrivais pas à la finir, et pourtant, j'ai eu du mal à vouloir la commencer. Une peur irrationnelle pour une très belle histoire.
Note: 10/10